De Prague à Kiev en passant par les caves

Publié le par AL-1

Nouveau design, nouvelle aventure !
Il faut dire qu’il s’en est passé des choses depuis quelques temps… J’ai un mal fou à écrire. Je fait des récit toute la journée dans ma tête mais quand il s’agit de mettre ça à l’écrit ça bloque tout de suite…
 
Alors voilà une liste des trucs que j’ai fait dernièrement. C’est comme une table des matières, vous lisez seulement les chapitres qui vous intéressent.
 
  • Boulot Comment changer de boulot tous les mois quand le chomage n'existe pas : missions, salaires, statut d’expatriés, projets etc…
  • Mon networking mou qui se transforme en rubrique bars et clubs de Prague
  • En Ukraine on fait plein de truc bizarre comme discuter avec le ministre français de l’Agriculture, boire de la vodka en bus en pensant à des investissements et faire des boudins de terre noire.
  • Prague , quand même !
  • Le costard j’adore ! ou mes considérations profondes sur la mode.
  • Quelques statistiques marrantes ou surprenantes sur la République tchèque et ses habitants (du chômage à l’usage des sms, en passant par la bière ou l’entreprenariat)
 
Soit vous lisez à la suite en dessous, soit vous piochez dans la liste à gauche.
Pour les plus passif, y a des photos à voir à droite.
 
Laissez des commentaires pour me dire d’arrêter mes bêtises, mes écrits ou simplement de vrai commentaires (c'est possible uniquement en bas ce cet article).
 
Bonne lecture ! (y a de quoi faire…)
 
Chapitre 1 : Le boulot
 
 
Intro :
Face à la multiplication des collègues d’école qui s’expatrient dans des pays divers je vous raconte un peu ici comment ça se passe pour moi. J’espère que eux aussi feront la même chose ce qui permettra de pouvoir comparer un peu, ce qui me semble intéressant.
 
 
Intro 2 :
Faudrait pt’être déjà expliquer pourquoi je suis venue à Prague d’abord. Moi mon ambition c’est d’œuvrer pour le développement des zones rurales par toutes sortes d’activités para-agricoles (transformations à la ferme, vente directe, etc.…) avec une grosse préférence pour l’agrotourisme ou tourisme rural ou tourisme vert ou éco-tourisme ou … ok j’arrête.
Et ici (en République tchèque) m’es avis qu’il y a du potentiel parce que la campagne est belle et les traditions encore nombreuses. La bouffe est nulle diront tous les Français arrogants (pardon pour le pléonasme) mais moi j’adore la bouffe paysanne qui te cale l’estomac dès la première bouchée. C’est souvent à base de lard, chou, patates et la race de crème fraîche ! Donc voilà, moi je me vois bien d’ici un an ou deux en consultant international européen pour le développement rural et l’agrotourisme. Mais je suis aussi ouvert en agronomie pure comme pour les TCS en Ukraine par exemples ou d’autre techniques agricoles.
Mais y a un pt’i hic dans l’histoire : c’est que pour faire ce genre de truc ça aide pas mal de parler la langue du pays… Et comment dire, le tchèque … c’est pas inné ! (cf. note sur la langue tchèque)
 
Alors on fait autre chose en attendant… et je change de boulot tous les mois :
 
 
Job 1 : Le centre d’appel :
A mon retour de nouvel an (où j’ai encore été le seul à aller me baigner tout nu dans la mer bretonne devant le dernier coucher de soleil de 2007. Merci Manu pour la maison !) j’ai attaqué direct (après ma douce nuit dans le bus Paris-Prague) sur un centre d’appel. Vous savez les « hotlines » qui parlent pas très bien français et qui ne savent pas comment s’épellent les plus grande ville françaises. C’est ça.
Alors après une formation sécurité ; où j’ai appris qu’en cas d’incendie il ne fallait surtout pas utiliser les extincteurs à eau car il y a des ordinateurs et téléphones partout et qu’il fallait s’en servir uniquement pour fracasser la serrure de la porte de secours fermée à clé en permanence ; on a put commencer le boulot. Notre but (l’équipe était composée d’un kenyan pour appeler les Pays-bas en néerlandais, un gallois pour l’Angleterre, une hong-kongaise et un germano-tchèque pour l’Allemagne et enfin un Roumain et moi pour la France) c’était de truander un nombre incalculable de secrétaires pour arriver à joindre des directeurs financiers ou travel manager pour leurs proposer un service qui permet de mettre toutes les agences de tourisme au chômage. (Dans le business on appelle ça T&E : Travel and Expense management). Le truc bien c’est que le numéro 3 de la boîte américaine pour laquelle on bossait (Concur) est venu 2 jours à Prague pour nous former et nous offrir un resto de ouf’ avec boisson à volonté pendant la moitié de la nuit. Ca m’a fait beaucoup de bien quand je ne mange jamais de viande.
 
Job 2 : La boisson :
Après trois semaines, je suis partit en Ukraine et le jour de mon retour j’ai envoyé ma lettre de démission (Comment ça ? cf. note 1) et commencé mon nouveau boulot (après 24h de bus avec deux gros ukrainiens et leur vodka, cf. Chapitre Ukraine, Agriculture et invesstissements).
Et vous savez quoi ?… Je travail pour une multinationale de la bière ! Et ouais ! Ils ont entre autre les marques suivantes : Stella Artois, Leffe, Hoegardeen, Becks, Staropramen (gros hit à Prague) etc. Toutes des marques avec un marketing assez béton. Mais moi mon boulot est bien moins funky : je dois appeler tous les pauvres patrons de bar de tout le Luxembourg (ils parlent français là bas normalement mais les 80% des gérants de bars sont portugais, c’est hallucinant !) et les engueuler parce qu’ils ont pas payés leurs factures de bières ou des loyers aux montants hallucinants. Alors vu que mon éthique personnelle est plutôt à protéger les partons de petits bars sympas (aller savoir pourquoi !) et que ma conscience professionnelle est grande, je préfère passer ma journée sur Internet et appeler la famille au téléphone (pas assez souvent, oui, je sais).
 
Ou alors je m’éclipse une demi-heure pour négocier les termes de mon prochain emploi en conférence téléphonique avec Londres et Prague.
 
Remarque sur les délocalisations :
Comme vous avez sûrement remarqué, tous ces trucs sont le fruit de délocalisations pour un coût inférieur du travail (cf. note 2 et chap. statistiques amusantes).
C’est bien parce que ça donne du boulot facilement aux expats comme moi qui débarque et qui parle pas la langue du pays et peuvent valoriser et utiliser leur langue maternelle au boulot. Ca donne éventuellement aussi du boulot aux locaux qui maîtrisent bien les langues étrangères avec un salaire correct. Mais en fait le turn-over est super élevé vu que les boulots sont chiants et pas si bien payés que ça. Résultat le suivit est nul et quand on ajoute à ça l’éloignement d’avec les clients ou autre organes de l’entreprise en ben les résultat en terme de qualité de service sont pas jolis, jolis. Je suis pas si sûr que les entreprises y gagnent au long terme malgré les millions ou milliards économisés sur les salaires dès les premières années.
 
Job 3 ou 1 bis : Marketing Development Representative
Oui parce qu’en fait j’ai tellement aimé l’atmosphère de cette boîte américaine (non, non, non, c’est pas une blague) que j’ai envie d’y retourner. Et puis surtout ça gagne mieux ! (Cf. Note 2 pour parler sous). Je pense commencer début mars.
 
Job 4 :
Celui là je l’ai pas encore commencer vraiment mais j’y travail sérieusement. Ca serra mon propre business dans l’agrotourisme entre Prague et la Campagne… Mais je vous en dirai plus la prochaine fois ;)
 
Note : La langue tchèque :
Pour commencer et faire simple, il existe deux masculins, un féminin et un neutre (4). Ensuite tout les mots de la phrases se déclinent sur 7 cas différents ! Quand je dit tous les mots de la phrases (6), ça comprend jusqu’au nom de famille et prénom qui se déclinent aussi. Vient ensuite les différents modèles (4) puis idem au pluriel (2).
4x7x6x4x2=impossible d’apprendre !
Et là j’ai pas parler des conjugaisons slaves qui se dédoublent selon le type d’action ni des lettres imprononçables et des phrases sans voyelles !
 
 
Note 1. Les contrats tchèques :
En RP (=République Tchèque quand on est branché … ou flemmard) la semaine est de 40 heures comme partout dans le monde sauf en France.
Il y a aussi toujours une période d’essai de 3 mois après laquelle un préavis de deux mois (à compter de la fin du mois courant) est nécessaire pour partir. Mais pendant ces trois premiers mois d’essai l’employeur comme l’employé peut casser le contrat du jour au lendemain sans justifications. Alors moi j’utilise le système à fond vu les 2% de chômage ici ! (5,6% de chômage au niveau national mais seulement 2% à Prague ! C’est royal !)
(nda : il n’y a aucun jeux de mot politique dans la phrase ci dessus)
 
Permis de travail :
En temps que membre de l’UE je n’ai absolument besoin d’aucun papiers pour travailler ici. Je n’ai fait aucune déclaration nulle part, ni fait la moindre demande. Mon passeport à juste suffit pour me faire embaucher.
La réciproque n’est pas vraie car j’ai essayé de faire travailler une tchèque en France l’année dernière et les démarches étaient si longues, compliqués et avec de si faibles probabilité de réussite, que j’ai abandonné et lui ai trouvé un job au black.
Rmq : les politiques d’immigration que l’on vote c’est pas que pour les autres. Ca peut nous toucher personnellement un jour ou l’autre… Réfléchissez à deux fois avant de voter :)
 
 
Note 2. Les salaires et avantages en RT :
Salaire minimum :
8.000 CZK ou 48,10 CZK/heures, soit 300 € ou 1,85 €/h.
(avec possibilité de donner moins si premier emploi, travailleur mineur etc.)
 
 
Salaire moyen :
21.000 CZK par mois, soit 800 € (+20% en 2 ans, mais forte disparité capitale/province).
 
"Alors qu'en 1993, un salaire moyen permettait d'acheter 590 pains et 843 bières, aujourd'hui ce salaire se monte à 1184 pains et 1236 bières", a déclaré Aleš Michl, analyste à la Raiffeisenbank. (nda : Si on la prend comme une telle référence, c’est dire comme la bière est importante ici !)
Cf. chap. statistiques amusantes pour + de détails.
 
Taux d’imposition :
0 à 9 100 CZK è 15% du salaire imposable
9 110 à 18 200 CZK è 1 365 CZK + 20% du salaire imposable excédant 9 100 CZK.
18 200 à 27 600 CZK è 3 185 CZK + 25% du salaire imposable excédant 18 200 CZK.
27 600 CZK ou plus è 5 535 CZK + 32% du salaire imposable excédant 27 600 CZK
 
 
Vacances :
Généralement il y a 4 semaines de vacances par mois mais beaucoup d’entreprises en offrent 5 pour attirer les employés (2% de chômage je rappelle pour ceux qu’ont oubliés).
 
 
Sécu : La sécurité sociale est assurée par l’entreprise. J’ai pas encore tout compris mais en gros je paye rien et c’est eux qui s’en charge. On verra bien le jour où j’aurais besoin qu’on me recouse un bout de crâne si ça marche bien ou pas. (non, non, les parents, c’est pas vrai, je vais lire toute la doc et je saurais très bien comment ça marche au cas où j’ai un pépin)
 
 
Pour mes propres salaires :
Centre d’appel : 21.000 CZK/mois soit 800 € / mois (mais vu que j’était à mi temps (choisit ; pour pouvoir passer d’autre entretiens d’embauche pendant mes après midi) et que j’ai fait que 3 semaines, j’ai eu beaucoup moins d’argent:(
 
 
Multinationale de la Bière : 28.000 CZK/mois + ticket repas + …. Tickets bières ! Dément ! Soit 1.080 € / mois + quelques caisses de bière :) ou des fringues Staropramen pour les plus sages (En fait je vais essayer de rester un mois minimum histoire d’y avoir droit au moins une fois ! C’est rigolo quand même, non ?!)
 
 
Concur : Encore en discussion mais ça devrait être 30.000 + bonus + comissions selon résultats. Donc partons pour 35.000 CZK soit 1.350 € / mois !
 
Je viens de me rendre compte à l’instant qu’en fait, je suis déjà dans la dernière classe d’imposition !!!! Je suis sensé faire parti des riches que l’on taxe beaucoup plus car ils gagnent beaucoup… Je me sentait vraiment pas du tout riche comme ça et ça me fait vraiment bizarre d’être déjà  dans cette catégorie là ! Bon…
 
A propos de V.I.E./V.I.A. (Volontariat International en Entreprise/Administration, vague descendant du service militaire et de la coopération), ça c’est un truc super que j’aimerai bien avoir pour sa reconnaissance et son sérieux (C’est autrement plus classe que de travailler dans un centre d’appel) mais quasi inexistant dans le monde agricole (sauf… cf. Chapitre Ukraine ou networking mou). Toujours est-il qu’ici en RT ils touchent 2.000 €. A comparer avec le salaire minimum cité plus haut …
 
Morale : J'augment fortement mon salaire en un mois de temps !
Morale 2 : En fait j’ai pas une tune et je galère pas mal.
 
Note de fin :
Et l’agrotourisme dans tout ça ? Ben… je fais ce que je peux (ça c’est une excuse de crotte) cf. chapitre Mon networking mou. Non est fait, j’ai pris une décision cette semaine : il me faut une voiture ! Si je veux devenir consultant en développement rural faudrait déjà que je soit capable d’y aller à la campagne ! Non ? Bon ben pour ça il me faut une voiture et je pourrais ensuite enfin commencer à démarcher quelques fermes etc… (les dons en nature de marque célèbre et chères de préférences sont vivement acceptés. S’adresser au secrétariat)
 
Chapitre 2 : Mon networking mou
 
Bon ça fait déjà 2 mois que je suis à Prague et :
1)      Je crèche toujours à l’auberge
2)      Je travail toujours pas dans mon domaine
3)      J’ai pas des masses de potes tchèques
 
Mais que se passe t’il ?!?!
1)      Je fais le difficile dans ma recherche d’appart et j’y consacre 30 minutes par mois…
2)      Je parle toujours pas tchèque et ça risque pas d’arriver bientôt
3)      La culture et l’héritage historique fait que c’est pas l’Espagne ici niveau relations sociales.
 
Bon pour les appart en coloc, je voulais être absolument et seulement avec des tchèques et pas avec d’autres expats. Et puis je voulais payer un prix qui semble pas possible de trouver. Pour vous donner une idée de prix : une chambre en colocation au 7ème étage d’une grande barre en béton en périphérie de Prague ça coûte 300€/mois… Pour ceux qu’on suivis, c’est exactement le montant du salaire minimum. Hé oui ! Ici aussi c’est la crise du logement !
 
Et puis pour le boulot, j’ai récolté pas mal de contacts divers et variés mais c’est comme vous écrire des nouvelles, j’ai un mal fou à me mettre à écrire. Faut d’abord que je contacte toutes les personnes ici dont j’ai les contacts, puis relancer tous ceux rencontré sur le salon de Kiev (vu que j’ai reçu la bénédiction personnelle de Michel Barnier, ministre français de l’agriculture (cf. Chapitre Ukraine et investissements)) et enfin monter des business plan pour convaincre des mecs riches de me donner plein de sous pour que je fasse joujoux avec. Après, ou avant, faut que je bichonne mes profiles viadeo et autres sur le web pour rester « branché et dans le coup » genre je suis le mouvement 2.0. à mort ! Voilà bien du boulot à faire pendant mes heures officielles de travail. Hé, hé !
Sinon j’ai rencontré deux mecs intéressants la semaine dernière : deux étudiants en école d’agro qui font une césure d’un an pour faire le tour des exploitations agricoles de l’Europe. Ca faisait quelques mois que je les suivais et puis ils sont enfin arrivés à Prague ! On a put bien échanger sur ce qu’on connaissait de l’agriculture des différents pays europénes et on s’est refiler quelques contacts aussi. Faut que j’aille voir le mec qui fait du fromage en Slovaquie dont ils m’ont parlé, ça à l’air trop bien !
Autre rencontre « agricole » : j’ai discuté une bonne heure avec un respectable monsieur (la soixantaine) qui à monté et gère maintenant la seule usine opérationnelle d’éthanol (betterave à sucre) de république tchèque. Je sais pas combien d’hectare ils ont autour pour la faire tourner mais ça doit être pas mal... Il m’a promis de me tuyauter vers quelques connaissance mais je ne lui ai toujours pas envoyer les trucs promis… Pas bien !
Faudrait aussi que je réitère mes essais pour avoir un rdv avec la mission économique française à Prague car la dernière fois, je me suis fait violemment remballer.
 
Pour les rencontres tchèques j’ai enfin reçu une réponse de la fameuse famille qui m’avait héberger en 1997 à Prague. Ils m’ont invité pour un thé et j’ai (re)découvert les membres de la famille (moins le père, je sais pas où il est). Après avoir développer beaucoup d’effort pour décoincé l’atmosphère il en résultait que j’avait parlé toute la soirée et que bon, c’était pas ouf’ non plus.
Au niveau des potes tchèques, j'ai passé une soirée terriiiiible samedi soir. Oui, j’adore les caves et les filles tchèques ! Ici tous les bars et club sont dans les sous-sols pour une raison très précise (cf. Chapitre Prague … héhé oui, il faut faire une pti’ effort) et ça donne des atmosphères géniales. Tiens par exemple hier les mecs avec qui j’étaient étaient en train de faire la liste de tout les bons bars et club à moins de 200 mètres du point ou on était (liste impressionnante par le nombre et par leur connaissance aiguë du sujet) quand finalement on pousse une porte 2 mètre plus loin.
On dirait un bar à vin chic de 10 mètres de long sur 4 de large… Grosse tromperie ! Au fond de la salle un escalier en colimaçon serré t’embarque dans le ventre de Prague. Et là c’est la début de l’hallucination : une dizaine de caves voûtées en pierre qui s’enchaînent dans toutes les directions et tous les niveaux. Et dans chaque pièce, une belle ambiance lumineuse bien en accord avec les pierres (j’ai regretté mon appareil photo laissé à la maison), de la bonne musique, un long bar et des grosses tables en bois où sont serrées beaucoup de magnifiques jeunes filles (qui à parlé d’appareil photo ?). Bon trop plein. On reprend 4 couloirs et 3 escaliers et on refait surface dans le bar à vin tout calme. Y a une autre super club à 50 mètres de deux salles seulement où… les filles sont encore plus jolies et très accueillantes ! Si, si c’est vrai !
Pou la la ! J’ai beaucoup dansé et j’ai fait mon sport de la semaine !
 
Et j’ai retrouvé le sourire !
 
Bon puisque j’ai transformé ce chapitre en rubrique bar je continue…
Y a un mois un pote français m’entraîne dans un petit café avant de rejoindre les autres dans un club super chère histoire de boire une petite bière à un prix correct. Le truc en question est caché au beau milieu d’une place derrière des arbres et des buissons mais minuscule et pour une bonne raison : C’est des anciennes toilettes publiques transformées en bar !
5 mètres sur 3 l’ambiance est trash, la techno forte et les occupants limite punks. On y a trouvé un résident permanent : Hariy. Il bosse un an sur trois quand il a besoin de sous sinon il voyage beaucoup. Il a un gosse perdu quelque part mais le voit pas trop souvent. En ce moment il a un boulot qu’il peut faire de chez lui ou d’ailleurs et avec les horaires qu’il veut : il est un genre de trader sur Internet pour des clients plein de fric ! C’est franchement difficile à croire quand on voit le mec, mais c’est bien vrai. « si, si, je me rase de temps en temps quand je rencontre un de mes clients ». Sinon en été le toit du bar/toilettes se transforme en terrasse et on peut siroter au soleil en regardant passer les trams… Faudra attendre quelques mois encore, dommage.
 
Sinon dans mon auberge on rencontre plein de gens dont certains laissent des souvenirs :
-         Deux p’tis anglais trop rigolo qui commençaient leur tour du monde avec leurs pantalons slim et les cheveux collés sur le coté.
-         Deux p’tites argentines trop choutes qui finissaient leur tour du monde avec leur tasse de maté et leurs sourires ravageurs (Photo)
-         Un américain hyper mou qui est resté deux semaines dans sa chambre devant sa playstation en fumant des pétards.
-         Des suisses qui faisaient à peine mieux mais qu’étaient avec une fille survoltée.
-         Une canadienne adorable mais malheureuse que sa petite amie ne l’ai pas suivit ici.
-         Un australien cliché : surfeur vraiment cool, bronzé à mort et qui joue de la guitare avec les cheveux blonds un peu long.
-         Un couple d’américain d’Alaska sympas dont j’aurai bien gardé la moitié du couple.
-         Un russe haut perché
-         Des allemandes et des polonaises par cars entier
-         Et beaucoup d’asiatiques pas faciles d’approche (ils galèrent à parler anglais et je veux bien le comprendre !)
 

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Chapitre 3 : Ukraine, Agriculture et investissements
 
Version courte :
J’ai passé une semaine en Ukraine en visite professionnelle guidée avec un groupe d’agriculteurs français : 2 jours à visiter des « fermes » à reprendre (Il s’agit en réalité d’ex-kolkhozes de 1.000 à 5.000 ha avec des bâtiments et du matériel d’exploitation d’époque mais dans ces fameuses terres noires d’Ukraine très fertiles) + 2 jours dans un salon professionnel agricole à Kiev où j’ai rencontré en autre Michel Barnier, ministre français de l’agriculture, ainsi que la crème des personnes qui compte dans le milieu agricole ukrainien (gros industriel français, mission économique etc…).
J’ai fait l’aller-retour de Prague en bus (24h aller-24h retour) mais la vodka de deux gros ukrainien à bien fait passer le temps.
 
Version longue :
L’aller :
Après avoir galéré plusieurs jours pour trouver un moyen de transport à prix abordable pour Kiev (c’était complètement insensé de vouloir partir là bas vu mes fiances, mais bon, quand on est débile, on se refait pas) j’ai finalement deux bouts de papier qui devraient m’assurer un aller-retour en bus par deux compagnies différentes.
Le jour du départ venu (dimanche midi) je me rend à la gare routière pas trop en retard et j’ai le temps d’acheter quelques galettes de pomme de terre (qui s’avèreront ultra chargée en ail) pour les 24 heures de trajets (youpi !!!). J’ai aussi quelques bouquins pour tuer le temps, la bonne occase, moi qu’ai jamais le temps de lire.
Sur mon billet était indiqué qu’un supplément de 100 couronnes était nécessaire pour mettre un sac en soute et c’est pour ça que j’ai deux petits sacs qui restent avec moi. Mais lors du chargement, le chauffeur fait acte de multiplications des pains et se retrouve rapidement avec une liasse épaisse d’au moins 3 cm alors qu’on est que 15 dans le bus ! Le commerce international est toujours très profitable !
On roule en direction de l’est sur les autoroutes en béton (tak-tak, tak-tak, tak-tak) puis vers la Pologne je pense. On a droit à un film bien viril « doublé » en ukrainien : un seul mec dit les dialogues de tous les personnage par-dessus la bande son anglaise et sans motivation aucune. Ça fait bizarre quand la belle princesse susurre des mots doux à l’oreille de son preux chevalier dans une voix tout aussi plate que masculine ! Idem pour les longs cris d’angoisse dit le plus platement du monde. J’arrive à m’allonger et dormir, c’est le pied !
Il est 2 heures du matin quand on arrive à la frontière polonaise. Depuis fin décembre 2007 les dix nouveaux membres de l’UE sont entrés dans l’espace Schengen et les contrôles ont été supprimés. Mais on s’arrête quand même et ça valait le détour… : L’ambiance est complètement hallucinante : C’est accueillant comme un poste frontière de l’âge du communisme en pleine nuit d’hiver. Il n’y a pas un chat et le vent balai la pluie fine devant les vieux lampadaires type camp de concentration. Les vielles taules dégoulinent sur le macadam troué et luisant. Quelques clopes rougissent dans les coins abrités, forcément sombres… Jamais vu un film noir d’une telle qualité !
Au réveil j’ai un tampon de plus dans mon passeport et c’est les mêmes autoroutes en béton jusqu'à Kiev. Mais derrière les vitres ultra sales, je peux déjà apprécier l’immensité des plaines traversées. Il y a peut de neige et c’est bon signe ; on pourra apprécier la qualité des sols plus facilement. Par contre c’est la louze, j’ai que ma veste de costard et des chaussures cirées (cf. chapitre Le costard j’adore !). Pas très adapté tout ça…
 
Kiev :
Ca y est, je pense que c’est Kiev là. Je demande confirmation en tchèquo-russe (langue que je maîtrise à merveille, pensez donc !) et tchou-tchou bla-bla, oui, oui c’est bien la gare de train ici. Ok je descends. J’ai juste à prendre le bus numéro 7 pour me rendre au rendez-vous mais … des bus, y en a des centaines ! Y a beau avoir marqué les destinations dessus, c’est pas ça qui m’aide… (note culturelle : l’alphabet ukrainien à des lettres en plus et en moins du cyrillique russe pour ceux qui pensaient avoir un espoir avec leur base russophone). Je persévère quand même ; je suis pas le genre à prendre un taxi ! Je tourne 40 minutes et finis par négocier le prix de la course avec le premier taxi venu. Premier et violent échec !
Une charmante ukrainienne (pas blonde mais brune) m’accueille au bureau puis me montre l’appartement où je serais logé. Au passage, je note les pseudo digicodes qui sont sur toutes les portes : c’est un système mécanique avec très peux de combinaisons différentes mais bon, ça fait sérieux :D Encore une réussite des scientifiques soviets !

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En attendant les arrivants de France, je vais me perdre sur les grands boulevards de Kiev. Y a de magnifiques églises orthodoxes partout mais ça caille sévère. Seul un truc me fait marrer : je passe devant le ministère de … l’industrie du charbon ! Hé bé, c’est bien folichon tout ça.

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Le soir restaurant avec le groupe d’agriculteur et Jean Roche, business man en Ukraine depuis plus de trente ans. Enfin, à l’époque l’Ukraine n’existait pas ; c’était l’URSS.
 
Visites de fermes :
200 km à l’Est de Kiev, on visite le lendemain une ferme de 3.000ha (extensible jusqu'à 10.000). Le chef de culture parle bien français et nous fait visiter une p’tite parcelle de … 700 ha ! Je peux enfin tâter cette terre noire dont j’ai tellement entendu parler ! Quel bonheur ! Très relatif, je sais, pour les non-agronomes. Pour les autres, les agronomes, je pourrai décrire ça comme un sol de forêt super gras. Ca colle, le boudin est facile et ça laisse les mains très sales. C’est vraiment super étrange. Mais le coin à l’air bien humide quand même : y a des drains de deux mètres de profondeur qui coupent la plaine de ci de là.

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Le voisin (2.000ha) a une terre moins bonne (une bonne terre brune de chez nous) mais son implantation est super belle. C’est grâce à son semoir brésilien qu’on verra juste après. Ici, tout se fait en semis direct ou presque. Les traitements et fertilisations sont rares et on récolte trois fois moins à l’hectare que chez nous, mais vue les surfaces…

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250 km plein Sud de Kiev on visite le deuxième jour une ferme qui regroupe 3 anciens kolkhozes (4.000ha au total). 150 personnes y travaillent mais le gérant doit aussi entretenir les routes, payer les retraites, le ramassage scolaire, les fêtes de village, l’assurance maladie, la boîte de nuit etc. etc. Bien peux de choses ont changé finalement. C’est pareil au niveau des productions : on fait de tout. A la grande époque, chaque village/kolkhoze était ainsi complètement autonome. Blé, pois, colza, tournesol, maïs, betterave, sarrasin, légumes, vergers, cassis, semences, bovin laitier, porcs, mouton et même 30 ha de poissons ! La rotation est sur 10 ans ! Les étables n’ont pas changé non plus : les bâtiments sont croulants et dégeux, les vaches à l’attache. 

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Plus loin c’est un petit exploitant que l’on rencontre. Il peine à trouver la rentabilité avec seulement 1.000 ha et 30 employés. Il est prêt à tout céder contre une confortable retraite.

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Le salon Interagro :
Trois halls immenses remplis de machines immenses pour une agriculture à grande échelle. (Records trouvés sur le salon : Pulvérisateur automoteur de 55 mètres, semoir à maïs (semis direct) de 68 rangs ! Je vous raconte pas les tracteurs monstres et autres moissonneuses géantes) C’est dans ce pays qu’on bat tout les records : 570 ha de semis en 24h etc…
Sinon côté conférence, il y a une journée dédicacée à la France.  Y a du beau monde côté entreprises. Puis à la fin de la journée Michel Barnier et son Homologue ukrainien font une pause pour se jurer longue coopération ; la France ferait profiter de son expérience sans jouer les maîtres non plus… S’ensuit des remises de médailles à la chaîne et un cocktail bien chargé. Le vin rouge est complètement imbuvable : c’est du local.
Quand le ministre quitte enfin la salle, il s’arrête au niveau de mes potes agriculteurs et commence à parler avec nous. Il nous souhaite bonne réussite et demande explicitement à Jean-Jaques Hervé de spécialement veillez à la bonne implantation de « ces agriculteurs français là ». Je lui serre la main et il file à un teuf’ privée ou dormir à Paris.
Jean-Jacques Hervé c’est le dieu agriculture en Ukraine : c’est un français du ministère des affaire étrangère mais qui travaille aussi au gouvernement ukrainien en tant que conseiller pour les questions agricoles.
 
Le deuxième jour, je fais le plein de cartes de visite colorées et distribue la mienne là où je peux. On verra si ça sert à quelques chose ou non.
 
Kiev :
Encore : J’ai un jour de libre avant de rentrer, alors je visite la ville pour m’imprégner un peut du pays. Résultat, je marche 7 heures d’affilées dans toute la ville. J’ai vu des trucs sympas :

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Le retour :
C’est là où ça se gâte un petit peut : J’ai plus de sous pour m’acheter à manger pour le trajet et le bus n’en finit pas de se remplir. Ca y est c’est mon tour : Un énorme ukrainien s’assied à côté de moi. Plus d’échappatoire possible, toutes les banquettes sont déjà prises. Echange tchèquo-germano-russe fournit j’arrive seulement à faire comprendre que je suis pas anglais mais français. « Et là… c’est le drame ! » Non, non. Lui et son pote me prennent juste d’affection et propose de fêter ça avec un pti’ coup à la prochaine halte.
Le bus s’arrête dans une gare, l’un file, l’autre me fait la conversation (de sourd, bien sûr) en russo-germano-tchèque. On remonte et mon voisin sort son butin de la manche : un ch’tite bouteille d’un demi-litre de vodka !
Mais attention, on va pas boire ça, comme des rustres. Mes nouveaux amis sortent du sac : patates, pain et saucisson local et m’en offre généreusement. Après, hop, un « petit » cul sec de vodka ! (nda : l’adjectif « petit » est très relatif, faut voir la taille des bonhommes) La bouteille ne fait pas long feu.
Mais voilà donc qu’on s’arrête dans une autre gare. L’un file, l’autre me fait toujours et encore la conversation (de sourd toujours). On remonte et surprise ?! On remet ça ! Patates, saucisses, pain, cornichons, œufs durs… et vodka.
Waou, je vais bien dormir moi me dis-je quand on s’arrête encore. L’un file, l’autre … (ça va, vous avez compris ?). Blam ! Une troisième !
Bourré à vomir, vous pensez ? Ben en fait pas du tout. J’ai le ventre super remplit de truc bien costaud et ça éponge tout ! C’est juste suffisant pour bien dormir dans le bus. Merci les gars !
Ma pensée du jour : La vodka russe, c’est rien d’autre que de l’eau pour mieux faire passer les repas.
 
Il est 8 heure du mat’, on est arrivé à Prague et j’ai rendez-vous à 10 heure à l’autre bout de la ville pour commencer mon nouveau job…
 
Morale :
Si t’es riche et que tu veux le devenir encore plus, alors vas en Ukraine.
Si t’es riche et que t’as un million d’euro à dépenser, alors achètes une ferme en Ukraine.
Si t’es riche, alors la femme ukrainienne de tes rêves tu trouveras.
Si t’es pas riche, la ferme tu pourras pas acheter mais la femme de tes rêves tu pourras quand même trouver !
 
Pour plus d’information sur les projets d’investissements, business plan et autre plan maritaux, contactez-moi personnellement. Devis payant mais sérieux.
 
Chapitre 4 : Prague :
 
Y a la Prague touristique où la bière coûte 100 couronnes et la Prague des tchèques où la bière ne coûte que 20 couronnes. L’une est faite de grandes places connues, d’églises en nombre, de bâtiments du moyen âge, du quartier juif et du pont saint Charles. L’autre est faite de banlieues en préfabriqués, de tramways rapides et de grands centres commerciaux. Mais après cette description aussi partiale que débile je vais vous raconter la mienne de Prague :
 
L’autre jours je suis aller me balader à Vysehrad. Ca faisait longtemps que j’en avait envie.
Y a du monde qui se balade mais c’est calme. Le tour de la forteresse fait, je me pose face au soleil qui descend doucement au dessus des collines et de la Vtava tranquille (la rivière qui traverse Prague). Il fait bon et c’est joli. C’est très relaxant et ça requinque pour une semaine.
 

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Sinon quand je suis aller ouvrir mon compte bancaire j’ai complètement halluciner une fois de plus. Après avoir réussit le test de la machine à tickets numérotés de l’entrée, j’aperçois les comptoirs qui s’alignent. Et là, c’est complètement dingue ! Y a que des filles magnifiques, jeunes, jolies et souriantes ! Euh… attendez, je suis bien dans une banque là ? Bon ben oui, c’est bien ça. Ok, pas de problèmes pour moi. Non, non je me sens très bien, merci.
Trois heures plus tard, je ressors avec le numéro de téléphone de ma conseillère, un grand sourire et un compte bancaire (beaucoup moins grand).
Je l’ai revue une fois (pour valider la carte de crédit) et puis plus de nouvelles. Ha si ! Sur mon premier relevé de compte : -70 couronnes pour conseil personnalisé. C’est un vrai scandale ! Grrrr !
Pas de photo de la conseillère disponible… je suis désolé
 
Ce week-end je me suis baladé sur les bords de la Vltava vu qu’ils étaient bien ensoleillés. Tous les canards et cygne de Prague étaient aussi de la partie !
 

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Ah oui ! J’ai promis d’expliquer pourquoi tous les bars sont sous terres à Prague (dans la rubrique bar du chapitre networking mou). J’ai faillit oublier.
Bon alors j’ai lut dans mon guide du routard (merci maman) (je cite les sources) qu’en fait y a quelques siècles de ça, les praguois en avaient marre des inondations à répétition de la ville et ils ont décidé un jour de surélever le sol de 2 ou 3 mètres ! Comme ça, du jour au lendemain ! Résultat, tous les rez-de-chaussée sont devenus des caves et n’ont put que garder leur architecture romane d’époque. Les premier étages devenant donc les rez-de-chaussée actuels, ils ont souvent été reconstruit en plus moderne (gothique ou baroque). C’est fou non !? Résultat tous les bars ont de magnifiques voûtes romane en pierre. J resterai à Prague rien que pour ça !
 
Chapitre cinquième : Le costard j’adore ! ou Mes considérations profondes :
 
Hé oui ! C’est est fait de la légende, J’aime de plus en plus me balader en costard !
Bon alors je vais essayer de me justifier avant de me faire lyncher : justification quoique très faible car très féminine : « C’est la faute aux soldes d’hiver !!!! »
Nan bon, faut dire que c’était la pleine période où je passait plein d’entretiens d’embauche et que c’était les soldes et que je trouvaient mes guenilles habituelles pas très appropriées. Alors j’ai fait le choix héroïque et l’erreur monumentale de me faire une après midi ; que dis-je, une journée !; centre commercial !… Et là c’est le drame. J’ai fait un massacre au centre commercial. J’ai acheter (de bas en haut) des chaussures en cuir avec du cirage/crème et un petit chausse pied de poche (très chic), deux pantalons sombres et smart, dont un en fin velour (m’en faudrait un de plus en clair je pense), une chemise blanche coupe branchée, un pull sans manche col V (pour voir les jolies cravates en dessous) mais que j’ai encore jamais porté et que je ne porterai sûrement jamais (syndrome féminin typique durant les soldes), une veste de costard qui fait plutôt office de blouson (trop la classe !) et quatre magnifiques cravates trop funky-smart !
 
Et voilà le résultat : je suis complètement ruiné mais j’ai l’air d’un vrai business man ! Héhé !
 
Bon la question est maintenant la suivante : Est ce que ça valait vraiment le coup ??
La réponse la plus sereine est bien sûr que non vu l’état de mes finances ! Mais si on regarde plus loin… on découvre de bien belles choses !
En effet, je m’éterniserai pas sur les pronostics comme quoi cette fameuse veste et chaussures de cuir m’ont aider à faire très bonne impression chez les patrons de la boîte américaine pour laquelle je vais travailler, mais je parlerai plus de l’effet sur … la gente féminine ! Héhé !
En effet, la veste avec un bas plus décontract et des cheveux longs, c’est suffisant pour se faire remarquer au moindre coup d’œil ! Et l’important c’est de se faire remarquer en bien ! et là, ça à l’air de fonctionner pas mal… Bon, aller, j’arrête de vous énerver, juste une dernière note comme quoi j’adore me la péter dans les rues de Prague en roulant des mécaniques, à l’aise dans ma veste de costard.

Statistiques marrantes ou surprenantes sur la République Tchèque :
 
Les Tchèques sont les plus gros buveurs de bières … au monde ! Et ils devancent même les Irlandais ! C’est dire ! La moyenne nationale est de 162L/an/habitant. Si on réduit ça aux buveurs uniquement… ça fait beaucoup de litres !
 
Les Tchèques sont hyper branchés … sur Internet ! Un foyer sur trois possède un accès Internet ! Idem pour les téléphones portables, c’est l’un des pays avec le plus grand nombre de téléphone par personnes. Je suis moi-même comme beaucoup d’autres Tchèques : un téléphone dans chaque poche ! C’est pas pour ça que j’ai deux fois plus de potes qui m’appellent. C’était juste pour conserver mon numéro français au cas où…
Mais l’histoire va plus loin ! : parce que les sms sont tellement dans les mœurs, les entreprises s’adaptent : il est désormais possible à Prague d’acheter son ticket de métro par sms ! Ou encore de réserver une place de bus pour rejoindre Brno (imprononçable seconde ville du pays) en indiquant dans un sms la date, heure et même place souhaitée dans le bus ! Et ce jusqu'à la dernière minute avant le départ ! Une fois dans le bus une hôtesse vous proposera café/thé/chocolat/cappuccino et revues gratuites. J’ai même vu des bus avec « WIFI » marqué dessus ! Je sais pas encore comment ça marche…
 
Les spécialistes de la société Ernst and Young prévoient que la République tchèque peut s'attendre à ce que les investissements étrangers directs continuent à affluer dans les années à venir. L'Europe centrale et de l'est est en train de cesser d'être une région aux frais salariaux bas, mais elle reste plus intéressante que l'Europe de l'ouest pour les investisseurs du point de vue des projets futurs. Selon l'étude, la République s'est à nouveau maintenue parmi les dix pays du monde les plus intéressants pour les investissements étrangers directs. Elle est ex aequo avec le Brésil aux 9 et 10ème places. Au niveau européen, la République tchèque est encore mieux placée. Au classement des projets envisagés pour l'avenir elle occupe la 3ème place. En réalité, plus de la moitié des investissements se sont fait dans l’automobile (Hyundaï notamment) mais on s’attend à un élargissement des secteurs.
 
1 Tchèque sur 4 est entrepreneur ! La République tchèque compte en effet un total de 2,4 millions d'entreprises, de commerçants ou de coopératives pour 10 millions d’habitants. Soit 24% des tchèques enregistrés comme entrepreneurs. C’est le plus fort taux de toute l’europe. En France seul 13% des français sont « entrepreneurs ».
 
 
Prague est la seule région tchèque où le niveau de vie se trouve au-dessus de la moyenne de l'UE. La capitale de la République tchèque est aussi la région la plus riche parmi les nouveaux pays membres. La richesse par habitant est ici de 140% de la moyenne de l'UE.
Avec ses 2,5% de chômage elle se situe bien en dessous de la moyenne de l'Union européenne. Les trois quarts (75%) des Pragois sont d'accord avec l'affirmation qu'il est facile de trouver un "bon emploi" dans leur ville.
D'un autre côté, le niveau de vie élevé à aussi des côtés négatifs comme par exemple la difficulté à trouver un logement. Dans un autre sondage d'Eurostat, seuls 16% des Pragois interrogés ont approuvé l'affirmation qu'il est facile de trouver un bon logement pour un prix convenable dans leur ville. Et ça je le confirme personnellement, c’est super dur !
 
"Alors qu'en 1993, un salaire moyen permettait d'acheter 590 pains et 843 bières, aujourd'hui ce salaire se monte à 1184 pains et 1236 bières"
Le salaire mensuel moyen a augmenté de 7,4% par rapport à l'année dernière pour atteindre 21 462 CZK. La feuille de paye des Tchèques indique donc 1480 couronnes de plus. Le salaire réel une fois l'inflation soustraite a augmenté de 4,9%.
Alors qu'en 1993 il était de moins de 6 000 couronnes, il dépasse aujourd'hui 21 000

Publié dans Prague

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